Inarizushi – La bonne nouvelle: ceci est un sushi !

Mauvaise nouvelle. Contrairement au cochon (et encore), tout n’est pas bon dans le poisson… ni dans le thon, ni dans le saumon. Selon une récente étude de l'institut océanographique français menée dans toutes les mers du globe entre 2006 et 2011, la teneur en mercure aurait triplé dans les eaux intermédiaires, soit là où les poissons trouvent leur alimentation. Sur le front des saumons norvégiens d’élevage, les nouvelles ne sont guère plus réjouissantes. Quand experts et autorités sanitaires conseillent d’en modérer (si pas supprimer) sa consommation, ça vous passe carrément l’envie d’en manger…

Et si vous aimez les sushis pour manger vite, sain, et surtout branché, je n’en ai pas fini avec les mauvaises nouvelles.

Saviez-vous que la plupart du temps, les Japonais préfèrent confier la préparation des sushis aux professionnels, durement formés et entraînés à minimiser les risques de vilains machins et bestioles comme la bactérie E Coli et les vers anisaki?

Pour ne pas sombrer dans la dépression, vous voulez une bonne nouvelle? Passez au sushi végétarien. Comme le inarizushi: de savoureuses pochettes de soja frites remplies de riz sushi. Mais oui, vous aviez déjà oublié? Le sushi, c’est avant tout du riz vinaigré. Pas une affaire de poisson cru…

Inarizushi

• Pochettes de soja frites assaisonnées et prêtes à l’emploi (vous devriez en trouver en épicerie japonaise)
• Sushimeshi ou riz sushi (la recette ici)

1. Préparez le riz à sushi comme expliqué ici.
2. Pour faciliter l’ouverture des poches, vous pouvez faire chauffer de l’eau dans une petite casserole et hors feu, faire tremper les poches dans leur emballage hermétique quelques minutes.
3. Formez des boulettes avec le riz.
4. Glissez chaque boulette de riz dans une poche, en ayant pris soin de l’ouvrir doucement avant.
5. Rabattez les bords et présentez les sushi retournés (ouverture vers le bas).
6. Une petite garniture verte comme des feuilles de shiso fera l’affaire.