Voilà, c’est terminé. C’est fait. Je suis de retour. Avec un
pincement au coeur mais satisfaction, je reviens de 15 jours au Japon, mon autre
moitié de pays, et dans mes valises, l’extraordinaire chance d’avoir vu les
cerisiers en fleurs. De ma longue carrière de demi-japonaise, c’est en effet la
première fois que j’y allais au printemps, au bon moment.
Et ce n’était pas gagné, car voir les cerisiers en fleurs au
Japon est aussi difficile que de planifier un barbecue à Bruxelles.
Le «ohanami» お花見 ou la contemplation des fleurs de
cerisiers étant une activité incontournable, les Japonais suivent fébrilement
le bulletin de floraison pour guetter les dates de
«kaikabi» 開花日(ouverture des premières fleurs) et de
«mankaibi» 満開日(floraison complète). Car une semaine après le pic de
floraison, il neige des pétales et tout est terminé.
Je n’ai pas suivi la marée humaine
(tout de même 100.000 personnes le premier jour) qui a défilé dans le parc du Palais
impérial. Je me suis «contentée» les cerisiers du jardin d’en face,
de ceux du parc Inokashira, du parc du quartier, du parc Ueno, ainsi que ceux
de Ryoan-ji, le jardin zen aux 15 pierres à Kyoto.
Et pour terminer sur une note gourmande, je
soupçonne les Japonais d’avoir la «bouffe» en obsession. Tout
événement est prétexte à manger. Le ohanami, c’est la contemplation des
cerisiers en fleurs mais c’est surtout l’occasion de prendre place sous les
arbres pour un banquet en plein air (avec tendance grosse cuite pour certains).
Le «sakura» 桜 est également
décliné à toutes les sauces, du moment que ça se mange: gâteaux, viennoiseries,
biscuits, thé parfumé, alcool…Tout est bon dans la fleur de cerisier!
A bientôt pour un autre sujet made in
Japan.
Magnifique ! Ca fait rêver...
RépondreSupprimerCertainement dans le top 10 des choses à voir/faire au Japon. :-)
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