Les pâtes de Jools enceinte – Quand Jamie Oliver débarque dans ma cuisine

Mais, c’est qui Jools? Je n’ai aucune copine qui s’appelle Jools, qui en plus serait enceinte. Jools… c’est la femme de Jamie Oliver, et la mère de ses quatre enfants : Daisy, Poppy, Petal & Buddy. Tout un programme!

Petite mise à jour si vous ne connaissez pas Jamie Oliver: Jamie est un chef cuisinier britannique hyper populaire et célèbre surtout pour ses émissions TV et de télé-réalité.

C’est que Jamie n’est pas un chef comme on se l’imagine: point de toque, veste blanche et chaussures règlementaires, il n’a visiblement que survet, jeans et Nike dans sa garde-robe professionnelle. Jamie, quand il vous parle à la télé, il vous donne l’impression d’être ce gars hyper sympa, qui n’hésite pas à vous donner un tas de conseils pour votre prochain dîner entre copains, sans prise de tête mais savoureux quand même. Ave lui, "la sauce est à tomber", "la salade est divine" et "le dessert est fabuleux". Il aime beaucoup faire michepopote* avec les mains, n’éprouve aucune gêne à couper les haricots verts directement à travers le sachet plastique et vous propose des idées complètement farfelues en vous suggérant de servir un plat de riz sur une planche en bois (avec une sauce à tomber par-dessus, je vous laisse imaginer le service à table…).

Bref, je considère Jamie Oliver comme un gourou télévisuel, doublé d’un génie en marketing, qui réussirait à vous faire acheter sans sourciller une batterie de casseroles Tefal à son effigie (ces casseroles existent vraiment!).

Comme j’adore Jamie, je suis tombée une fois de plus dans son panneau marketing (j’ai déjà une série de ses livres et, j’avoue, un de ses gadgets culinaires). Car après m’être saoulée à plusieurs de ses émissions sur Cuisine+, je n’ai pas résisté à acheter son livre "30 minutes chrono". Je vous expliquerai un autre jour plus en détails le concept de ce livre (et des émissions TV), mais revenons à nos moutons, ou plutôt à Jools… car elle a bien raison d’enchaîner les grossesses. Avec un mari qui lui cuisine des «pâtes à tomber», c’est plutôt chouette d’être enceinte!

Pour inaugurer le livre, j’ai réalisé le menu n°2: Les pâtes de Jools enceinte et Les tartelettes à la frangipane (et j’ai zappé La salade croquante). J’ai eu un soupçon de déception en cuisinant les pâtes, car j’ai eu l’impression de préparer une bête bolognaise. Mais au final, c’était vraiment délicieux. Sans parler des tartelettes: à tomber, je vous dis!

Vous n’avez pas le livre et vous voulez la recette? La voici, mais version Demi-demi blog!

*en bruxellois, la michepopote, c’est la gadoue.

Les pâtes (pas du tout) de Jools enceinte

2 oignons jeunes

1 carotte

1 branche de céleri

3 saucisses (genre « de campagne »)

400 g de penne

2 gousses d’ail

1 cuillère à café d’origan

2 cuillères à soupe de vinaigre balsamique

1 boîte de tomates concassées

1 cuillère à café de sucre

quelques feuilles de basilic

du parmesan râpé

1. Epluchez et hachez grossièrement les oignons, la carotte et le céleri. Mixez-les au robot. Ajoutez ensuite la chair des saucisses et l’origan, mixez jusqu’à ce que ce soit homogène.
2. Mettez ce mélange dans une poêle, avec un filet d’huile d’olive. Remuez en défaisant les morceaux.
3. Ecrasez la gousse d’ail pelée et ajoutez-la au mélange à saucisse. Ajoutez ensuite le vinaigre, les tomates et le sucre. Puis, laissez mijoter doucement.
4. Surveillez la sauce en remuant de temps en temps et faites chauffer une grande casserole d’eau. Ajoutez du sel et faites cuire les penne selon les indications du paquet.
5. Récupérez 1 ou 2 cuillères à soupe de l’eau de cuisson et ajoutez-la à la sauce pour la détendre si nécessaire.
6. Egouttez les pâtes et versez-les dans la poêle avec la sauce et remuez doucement. Goûtez et rectifiez l’assaisonnement.
7. Versez les pâtes dans un grand plat de service. Saupoudrez de parmesan râpé et de quelques feuilles de basilic.

Bon appétit, Jools!